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 L'art de la guerre

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MessageSujet: L'art de la guerre   L'art de la guerre I_icon_minitimeMar 7 Déc - 18:14

L'art de la guerre ArtGuerre_Armee
L'art de la guerre au Moyen-Age
par Hermance de Ginestel, mise en page de Brise Dellarosa
Sources : L'Art de la Guerre au Moyen Âge - Les châteaux médiévaux


Armes & armures de Royaumes Renaissants
L'art de la guerre Item105 Epée : +3 à l'attaque
L'art de la guerre Item73 Hache, L'art de la guerre Item70 manche et L'art de la guerre Item106 bouclier : +2 en défense
L'art de la guerre Item116 Casque : aucun bonus.

Consultez le guide : défense et combat pour les règles de combat.
Tactique militaire
Le plus souvent, une armée était une combinaison de cavaliers et d'hommes à pied, ce qui aboutissait à un dispositif assez complexe qui était l'œuvre de grands tacticiens tel Charles le Téméraire. A l'époque, il n'existait pas de carte d'état-major. Les commandants en chef employaient des espions ou des guides locaux pour reconnaître le terrain. L'usage des cartes apparaît au cours du XVème siècle pour les opérations terrestres et du XIIIème pour les expéditions nautiques.

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La cavalerie montée
Constituée de 3 ou 4 rangs de cavaliers formant une "bataille". L'ensemble était constitué de petits groupes tactiques appelés "conrois" groupés autour d'une bannière représentant une famille ou un seigneur. On formait alors des blocs de cavaliers et de lances le plus serré possible. Les cavaliers se mettaient lentement en route pour conserver l'alignement, puis accélérant au moment d'arriver sur l'ennemi. Le but était de disperser l'ennemi, pour former des groupes isolés facile à vaincre.
La cavalerie démontée
La tactique était d'attendre l'attaque de l'adversaire. Cela pouvait durer longtemps. Elle était très utilisée par les Anglais. Les Français l'appréciaient peu et l'employèrent tardivement.
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La bataille rangée
Refusée la plupart du temps, la bataille rangée était cependant le point le plus culminant de toute campagne.
L'infanterie
Le corps d'infanterie avait trois dispositifs de combats : en ligne de front sur quelques rangs formant une sorte de rempart ; en cercle très en usage chez les Suisses, employé par les Français à Bouvines ; en bloc comme la bataille en forme de quadrilatère, auquel s'ajoute un triangle d'hommes faisant face à l'adversaire. Une telle formation de 10 000 hommes occupait une surface de 60 m sur 60.
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Le château fort
Le château est le lieu de résidence du seigneur, plus il est imposant et doté de moyens de défense, plus le seigneur affirme sa puissance et sa gloire. Mais c'est aussi un lieu militaire protégeant les biens et habitants du fief. Les premiers châteaux furent des tours en bois établies sur des collines que l'on protégeait par plusieurs palissades et fossés. Vulnérables aux feu et autres armes de jet, la pierre fut utilisée sous l'impulsion de normands. Les premiers donjons en pierre étaient carrés, par la suite on les faisait arrondis pour réduire les angles morts. Puis sous l'impulsion de Philippe Auguste en France, les châteaux devinrent de véritables forteresses. Il devenait alors difficile de s'en emparer. La méthode la plus courante était le siège, on encerclait le château pour le couper des ressources. En manque d'approvisionnement, les assiégés finissaient par se rendre. Cependant le château pouvait contenir une grande quantité de ressources et le siège pouvait durer des années. Il fallait alors passer à la prise du château.
Sièges et places fortes
La plupart du temps, face à l'arrivée d'une massive armée, la seule solution adoptée est d'aller se retrancher dans une place forte où l'on s'organisera pour soutenir le siège. La guerre était une succession de perte et de reprise de places fortes émaillés par de fulgurantes charges de chevaliers. Si l'attaque échouait, les chevaliers survivants se retranchaient à nouveau derrière les murailles de la place forte. C'est ce que l'on appelle la guerre guerroyante. Les armées se livraient alors à une incroyable partie d'échecs qui consistait à s'emparer des places fortes.
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Les corps d'armées
Les archers : L'avantage des archers (arc court ou long, arbalète) était de pouvoir tuer l'ennemi sans engager de combat individuel. Très pratiqué dans les temps anciens, l'arme de jet s'oublia au début du Moyen Âge où les chevaliers dominaient les territoires. Le code d'honneur rejetait l'arc considéré comme l'arme d'un lâche. Les archers étaient en formation compacte. Leurs flèches pouvaient percer une armure à moins de cent mètres. Les Anglais utilisèrent beaucoup les archers et développèrent la tactique du tir de barrage qui pouvaient en outre tirer six flèches à la minute. Les arbalétriers, dont la précision est meilleure, devinrent incontournables dans les autres armées d'Europe. Vers le XIVème siècle, les premières armes à feu de poing apparurent.
La cavalerie : Il y avait trois divisions de cavalerie en général : la première vague devait enfoncer l'ennemi, le gêner et le disperser, pour que les deux suivantes vagues puissent le mettre en déroute. Les chevaliers, qui étaient l'élite de l'armée obéissait rarement aux ordres, ils combattaient uniquement pour leur gloire personnelle, la victoire n'était qu'au second plan. Parfois, les stratèges mettaient leurs cavaliers à pied à combattre avec les fantassins en renfort, on se plaçait derrière des dispositifs (pieux, tranchées) pour contrer des charges.
L'infanterie : La tactique était simple : on s'approchait de l'ennemi et on lui donnait de grands coups d'épées. Les Francs lançaient leurs haches avant de se précipiter sur l'ennemi pour briser leurs rangs. L'arrivée des chevaliers éclipsa l'infanterie qui manquait de discipline et d'entraînement. Saxons et Vikings utilisaient leurs boucliers en avant pour se protéger des archers et des cavaliers. Les pays vallonnés (Écosse, Suisse) apprirent à utiliser l'infanterie contre l'ennemi, les lanciers et piquiers armés de lances et de pointes pouvaient ainsi mettre en déroute une cavalerie.
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Les armures
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L'armure du soldat
Le terme "armure" apparaît qu'au XVème siècle pour désigner les protections en acier, auparavant on parlait d' harnois ou d' adoubement. Au XIIème siècle, on adopta le haubert. Au XIIIème siècle, on complétait la cotte de maille avec des gantelets et des chausses de mailles, on ajoutait ensuite des pièces de fer (bras, torse, coudes, jambes) car le haubert était vulnérable aux armes de choc (masse, marteau). Au XIVème siècle, il y eut une transition entre la cotte de mailles et l'armure de plates complètes, avant d'être abandonnée par l'apparition des armes à feu.
Le heaume
Les améliorations successives du casque consistèrent à couvrir de plus en plus le visage rendant difficile l'identification de son propriétaire. C'est peut-être l'origine de l'Héraldique, la science des blasons. A partir du XIIIème siècle, on créa un heaume lourd enveloppant la tête entière qui rendait la respiration difficile. Le bassinet (XIVème) améliora considérablement le confort.
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L'art de la guerre ArtGuerre_ArbaletrierPavois
L'écu
A partir du XIIIème siècle, l'écu porte régulièrement les armoiries de son propriétaire permettant de l'identifier. Au XIVème siècle, le bouclier de tournoi et le pavois firent leur apparition. Le pavois était porté par les fantassins et les arbalétriers qui le plantaient dans le sol pour se protéger lors du rechargement de leurs armes.
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Les armes

Les armes de corps à corps
L'épée : C'est l'arme la plus utilisée par l'homme d'arme du Moyen Âge. L'époque carolingienne voit s'installer l'épée longue (les Romains utilisaient des épées courtes). Elle devint alors une arme noble et le chevalier lui donnait parfois un nom (Durandal, l'épée de Roland). A la fin du XIIe siècle, la poignée devient plus longue pour être portée à deux mains. On distingue deux types d'épées, lames légères et lourdes qui servent à frapper d'estoc ou de taille (de la pointe ou du tranchant), les chevaliers possédaient souvent les deux types de lame.
La lance : Au XIème siècle, la lance ne dépassait pas trois mètres, elle servait à charger l'ennemi. On y ajouta une garde d'acier pour protéger la main du chevalier. Au XIVe siècle, on utilisait un crochet fixé sur l'armure afin que le chevalier puisse maintenir la lance sous l'aisselle. La lance fut ainsi plus longue et plus lourde.
Le fléau : C'est un manche de bois muni d'une chaîne métallique sur laquelle est accroché une masse de fer. Elle était particulièrement destructrice pour les hauberts, elle fut ensuite rallongée, pour atteindre les cavaliers. Une variante du fléau : le goupillon possédait plusieurs chaînes garnies de boules à pointes acérés.
La hache : Les Francs utilisaient la francisque (hache courte à une lame), qu'ils pouvaient lancer à 3-4 mètres pour ouvrir le combat. Ils utilisèrent plus tard la hache Danoise, longue (1m50) tenue à deux mains. Au XIVème siècle, des haches nouvelles apparurent (hallebarde), pouvant frapper de taille et d'estoc (tranchant et pointe).
La masse : Composée d'un manche et d'une tête garnie de pointes, on l'utilise dès le XIIème siècle. La masse pouvait briser un crâne ou même casser un membre à travers le haubert. Plus tard, la masse était formée d'une série de lames, le manche fut fabriqué en fer pour éviter qu'il se casse.
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L'art de la guerre ArtGuerre_ArcherL'art de la guerre ArtGuerre_Arbaletrier
Les armes de jet
L'arc : Arme qui date du néolithique, il s'agit d'un bâton de bois courbé avec une corde liée aux extrémités. L'arc composite fut une avancée majeure, améliorée au niveau de la corne et des nerfs. Les flèches devaient avoir une trajectoire stable pour être efficace, généralement peu coûteuses, elles étaient produites en quantité. La taille des flèches dépendaient de la difficulté à bander l'arc. L'archer était vêtu légèrement pour pouvoir se mouvoir plus facilement, pour sa survie, il devait disposer d'une arme supplémentaire (couteau, épée).
L'arbalète : Cette arme dérive de l'arc, elle est utilisée dès le Xème siècle. L'arc est posé sur une pièce en bois qui le maintient ( arbrier) et d'un mécanisme ( noix) qui permet de maintenir la corde tendue, de lâcher la flèche, et de bander l'arc. L'arbalète est plus puissante et précise que l'arc mais sa cadence est plus faible. Les flèches courtes étaient appelés les carreaux (15 à 30 cm). Le pape Innocent II interdit en 1139 l'usage de cet instrument (qui dit-on fut inventé par le diable), mais elle fut employée contre les infidèles lors de la IIIe croisade. Les différentes arbalètes se caractérisent par leur mécanisme.
L'arbalète à croc : tout en maintenant l'arbalète des deux mains, le soldat engageait son pied dans un étrier et tendait la corde en poussant l'arme.
L'arbalète à pied de biche : constituée d'un levier à deux branches, lorsqu'on le basculait, il ramenait deux crochets vers l'arrière qui bandaient l'arc. Elle était beaucoup utilisée par les arbalétriers à cheval.
L'arbalète à moufle : une corde attachée à un treuil était placé à l'aide d'un crochet sur la ceinture du soldat qui en tirant dessus rabaissé le treuil et bander l'arc, c'est la plus puissante des arbalètes.
L'arbalète à cranequin : constitué d'un tambour rotatif qui sous l'effet d'une manivelle se déplaçait sur une roue dentée à crémaillère. Un stratège chinois inventa au IIIe siècle une arbalète à répétition qui pouvait tirer dix traits en quinze secondes.
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