Le potager
par Brise Dellarosa
| Rendement : 8 x qualité en %.
Jour 5 : Récolter
Qualité pour le champ 1 : 50% pour 4 légumes (0 ) Qualité pour le champ 2 : 50% pour 3 légumes (0 )
Production : Légume Utilisée par : Les habitants pour s'alimenter (+ 1 en charisme par légume). Requis : Rien ! |
Calcul du bénéficeSimulation avec embauche à
16 écus. Prix de vente du légume :
9 écus. Impôts à
8 écus tous les 14 jours.
Champ 1 : 4*9 - (16 + 2.85) =
17,15 écus par cycle, soit
3,43 écus de bénéfice par jour.
Champ 2 : 3*9 - (16 + 2.85) =
8,15 écus par cycle, soit
1,63 écu de bénéfice par jour.
Il faut donc 4 mois pour amortir un 1
er champ de maïs, et environ 8 mois pour un 2
ème champ.
A noter : Les légumes sont fortement déconseillés dans les villes disposant d'un verger. Non seulement cela fait doublon mais vos légumes se vendront plus difficilement (concurrence avec les fruits) et les potagers peuvent être imposés plus cher que les autres champs voire même interdits par votre maire.
Les légumes au Moyen-AgeLes légumes sont essentiellement des racines. Leur forme diffère grandement de ce que l'on connaît maintenant ! La carotte, par exemple, est loin d'avoir la couleur orangée et la belle forme conique qui nous est aujourd'hui si familière, c'est plutôt une racine blanchâtre tordue et assez proche du panais.
Les légumes peuvent être classés ainsi :
- les racines (carottes, navets, betteraves, salsifis),
- les féculents (pois, haricots, fèves)
- les légumes verts (choux, salades, bettes, cardons, pinards).
- Les herbes fines étaient utilisées surtout comme condiment à la place du sel.
Le potager médiévalLe potager médiéval, c'est l'hortus (littéralement "enclos", nom donné aux jardins en général dans la période médiévale). Comme pour le jardin des simples, le plan de Saint-Gall nous indique les plantes types qu'un monastère doit cultiver au potager, réparties ici en deux rangées de neuf parcelles, soit 18 plates-bandes distinctes, appelés planches depuis la fin du XIIIe siècle. Il ne faut pas s'étonner d'y trouver parfois des fleurs : Certes, elles permettent d'embellir différents espaces de l'abbaye et tout particulièrement l'abbatiale, mais il ne faut pas oublier que les fleurs seront consommés longtemps avant d'être un négligées par la gastronomie occidentale (puis retrouvées depuis peu), que l'on songe seulement à la violette, à la rose, à la mauve, à la fleur d'oranger ou de courge, etc... Ici, c'est du pavot dont il est question. On en mangeait les graines oléagineuses depuis des millénaires, sur le pain en particulier, faisait une huile siccative pour la peinture des manuscrits.