En route pour aller soutenir Bordeaux

Lieu : Bergerac & Castillon
Auteur : Brise.
Contexte : Suite aux attaques gasconnes en Guyenne en février 1457, l'armée périgourdine commandée par le capitaine Matpel passe recruter des soldats à Bergerac. L'armée va jusqu'à Castillon où elle se tient prête à intervenir pour aller soutenir la ville de Bordeaux, assiégée par les gascons.

Ce soir, le major Fobia et son frère, le mercenaire dénommé Birdinflammes, vont intégrer les rangs de l'armée du capitaine Matpel. Fobia me demande si je veux me joindre à eux.
Quasiment tous les brigands, ayant assiégé ma ville en fin d'année, se retrouvent dans l'armée ennemie. Hors de question de manquer l'occasion de mettre à nouveau des bâtons dans les roues à mes brigands préférés Zouzou et Tête d'œuf ! Par ailleurs, je n'ai aucune envie d'être séparée de Fobia !
Je fais un tour rapide chez moi pour faire mon baluchon et rejoins mon aimé au sein de l'armée de Matpel. Le soir venu, je croise le capitaine, pour la première fois en chair et en os, à la taverne. Waow ! Il est encore mieux que je l'avais imaginé. Je ne le connaissais que de réputation et au travers de courriers. Si vous doutez qu'un homme avec autant de responsabilités et aussi réputé que Matpel puisse être à la fois compétent, sympathique et toujours à l'écoute de ses soldats, c'est que vous n'avez pas eu l'occasion de croiser sa route ou que vous êtes un ennemi !
Le départ de Bergerac ne se fait pas sans douleur. Vegaz se dispute avec moi au sujet de Battopher, Cerbert et Bavmorda regardent leurs amours respectifs partir avec regret.
Le voyage jusqu'à Castillon se passe sans incident.
Comme Cerbert m'avait prévenue, Castillon est accueillante mais pas aussi divertissante que Bergerac. Birdy, Fobia et moi nous y ennuyons à mourir.
Matpel attend la fin des négociations pour savoir si nous allons intervenir à Bordeaux.
La semaine passe. Je fais peu connaissance avec les habitants pour me consacrer entièrement à mon travail de députée à l'Assemblée Populaire. Dragones, qui est également députée, me donne un coup de main.
Un matin, nous avons enfin des nouvelles ! Matpel nous informe que la Gascogne a retiré ses troupes et entame des négociations avec la Guyenne. Il donne l'ordre de faire demi-tour pour rentrer chez nous !
Birdy, Fobia, Glakdatagul et moi allons aimablement dire au revoir au maire de Castillon. Après un petit raté, nous arrivons finalement à Bergerac sans avoir croisé le fer avec les brigands. La déception laisse vite place à la joie de retrouver mes amis qui m'ont beaucoup manqué.
Ma conclusion : Castillon, c'est bien, Bergerac, c'est mieux !
... Normal, on est toujours mieux chez soi !!!

Voilà une petite vidéo qui décrit la défense de Bordeaux lors de l'attaque par les armées gascognes dont "Mort au Boulets", composée de brigands.

Thoronfain a écrit:

Une armée de traîtres et de brigands, connue sous le nom de Morts aux boulets se présenta aux portes de la Capitale de Guyenne tout juste fondée , Bordeaux. Les soldats de métier tentèrent de les arrêter le temps que les villageois se réfugient dans la ville.

La manœuvre fut une réussite mais il en coûta à la Guyenne.

Peu de temps après, une armée Gasconne se disant alliée de la Guyenne arriva sous les murs de Bordeaux La Jeune. Traîtrise à nouveau… Les deux armées s’unirent contre la fragile capitale.

Jour après jour, la ville résista. Les villageois, bordelais ou non, et les soldats, unis dans le courage, repoussèrent vague sur vague. Le nombre d’ennemis par défenseur augmentant de jour en jours, passant du double au quintuple en 5 jours. Alors que personne ne croyait à la survie de la ville, les Guyennois se battirent jusqu’au dernier souffle.

Alors qu’il ne restait presque plus de défenseurs et que l’armée ennemie croyait la ville prise, l’armée Ad Gloriam Guienna arriva. Brigands et traîtres prirent la fuite préférant s’enfoncer dans le déshonneur plutôt que d’affronter la colère des Guyennois.