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Syghrid (07/08/2019)
J'arrive du fin fond de la campagne, ma grand-mère qui m'a élevée est décédée et me voilà bien seule. J'ai décidé de rejoindre une grande ville ou je pourrais apprendre la magie. Je connais les pouvoirs des plantes, car ma grand -mère qui était guérisseuse me les a appris, comme elle m'a aussi appris à les reconnaître. Je sais chasser . Avec mes connaissances je devrais pouvoir survivre j'espère rencontrer un grand mage qui me prendra sous son aile et me faire aussi des amis. Je suis pleine d'espoir ....
Melodine/Kirun Delguerre (07/08/2019)
La magnifique, que dis-je la sublime Mélodine est arrivée à Valus, la quintessence de la beauté et du talent été parmi nous hier soir. Une foule de badauds l'attendait au porte de Valus mais ils étaient trop impressionnés pour lui demander un autographe . Enfin..... ils pourront venir l'admirer sur la scène du théâtre de Valus car elle a décidé de rester quelques temps dans cette jolie ville...
Glaenix-Rémy (07/08/2019)
Aldus était fils de fermier. Rien de bien exceptionnel sachant que la majorité des gens sont fermiers de nos jours. Mais son père avait l’âme d’un aventurier. Il lui contait tous les jours de fabuleuses histoires sur les aventuriers qui exploraient le monde à la découverte de l’inconnu.
Aldus a donc toujours bercé dans ces histoires et lorsqu’il est devenu adulte il décida d’embrasser cette voie : partir découvrir le monde qui l’entoure.
Il prit la route en direction de la ville d’Eldeir.
« Un bon aventurier », lui disait son père : « c’est avant tout quelqu’un qui aime découvrir l’inconnu, rencontrer du monde et échanger. Tout le monde ne devient pas aventurier, enfin on peut essayer, mais devenir Aventurier avec un grand A ce n’est pas une mince affaire. Il faut du courage, de la patience, de la bravoure et je sais que tu en as mon fils ».
Aldus fort de ces paroles, savait ce qu’il voulait faire. Il souhaitait en apprendre plus sur le monde et rencontrer des compagnons d’aventure. Vivre de grandes épopées sans mourir, de préférence.
Alors il réfléchit sur le chemin en direction d’Eldeir : « je dois me connaitre pour savoir comment devenir un vrai Aventurier. Alors qu’est-ce que j’aime ou qu’est-ce que je sais faire ? »
Il commença à lister ces propres caractéristiques et traits : « je suis petit mais robuste, je n’aime pas me battre enfin pas volontairement, je suis pour l’ordre et la justice, j’ai horreur des injustices et puis j’adore la nature ». Il réfléchit intensément puis se souvient d’une parole de son père : « ce qui te caractérise ce sont tes actions, souvient-en ». Alors Aldus se dit que finalement ne rien imaginer et voir comment il évoluera au fil de ses rencontres était la meilleure chose à faire pour ne pas se brider. Mais au fond de lui il avait quand même un archétype idéal qu’il embrassait : faire partie d’une compagnie dans laquelle il pourrait assister les personnes en assurant leur protection tout en pouvant explorer le monde à la recherche de richesses ou de connaissances.
« Maintenant place à l’aventure » lança t’il enjoué.
Au loin, à l’horizon, la cime de la ville d’Eldeir se distinguait.
L’aventure commence pour Aldus et il semblerait qu’il fasse de grande chose par la suite…
Ah aussi j’oubliais, Aldus est plus couramment appelé par son sobriquet « Glaenix » ou « Glae ». Une veille histoire de rivalité fraternelle, l’un adorait le Phoenix (feu) donc forcément l’autre par esprit de contradiction et d’opposition bah inventa le Glaenix (glace). Depuis, pour Aldus, être appelé Glaenix lui rappel sa famille et lui donne toute l’énergie nécessaire pour poursuivre ses rêves. Il ne répond jamais au nom d’Aldus donc pas la peine de l’appeler comme ça si vous le rencontrez au détour d’un chemin, il ne se retournera pas.
Glaenix-Rémy (08/08/2019)
Jour 1 :
Glaenix marchait en direction d’Edleir lorsqu’en chemin, à la croisée des routes il écouta la conversation d’un groupe de combattants qui marchait en sens inverse : « … non mais c’était chaud sérieusement. Ok c’est jolie c’est sympas mais franchement quand t’es seul c’est pas cool. Heureusement à la taverne de Valus y avait une de ces Diva qui savent remonter le morale en jouant de la musique, je crois qu’elle s’appelait Mirevolta, attends...non c’était plutôt Minesota…ah non rien à voir » dit-il en souriant « c’était @Melodine/Kirun Delguerre . Franchement ça fait plaisir de voir qu’il y a encore des gens altruistes et qui ont du goût ». Puis le groupe ne se trouva plus à portée pour que Glaenix puisse continuer à écouter leur conversation.
« Ok Edleir ça avait l’air pas mal » se dit Glaenix, « mais au final je connais personne là-bas, rien me force à y aller finalement. Tu sais quoi ? Je vais aller à Valus. C’est comme si ma petite étoile me donnait des indices pour devenir aventurier et rencontrer les bonnes personnes ».
Souriant Glaenix reprit la route mais cette fois ci en direction de Valus.
Bon quand on regarde la carte et bien on s’aperçoit que ça fait un bon gros détour mais ce n’est pas grave. Glaenix arriva tard en soirée à Valus.
« Pas mal ce petit pont c’est de bon ouvrage, les artisans ont l’air plutôt bon ». Glaenix entra dans la ville et observa les alentours.
« Alors la Taverne ? » s’interrogea-t-il. Un panneau indiquait non loin de lui « INN, 50m ».
Il entra mais personne, juste un barde nommé Jude Box qui jouait de la musique « excusez-moi, vous connaissez Melodine ? » demanda-t-il ? Mais aucune réponse, le barde était en transe et n’avait même pas remarqué la présence de Glaenix.
« Bon et bien tant pis, je tenterai ma chance demain. J'ai vu qu'elle restait en ville encore quelques jours ». Glaenix sorti de l’auberge et s’en alla en direction des portes de la ville. En chemin il remarqua l’étal de l’herboriste mais n’y prêta pas plus d’attention.
« Ok, bon y’a pas grand-chose à faire, mais pour le moment faut que je mange, que je trouve deux trois trucs à vendre pour pouvoir me payer une chambre à l’auberge alors je vais voir ce qu’il y a en dehors de la ville ».
Glaenix suivit le chemin qui longeait les abords de Valus et observa le paysage à la lueur de sa torche.
De grands arbres, pas mal de dindes qui dandinaient dans l’herbe et puis de belles plantes qui l’intriguaient. Il alla les ramasser.
« Quelle belle couleur, et cette odeur…délicieuse, hop je prends ça doit pouvoir servir ». Au moment de couper la fleur, un nuage de spores emplit l’air et le fit tousser.
Après quelques minutes de marche rapide pour garder la forme, Glaenix observa un rat géant « je suis sur je peux en tirer quelques choses ». Il prit sa masse en main, son petit bouclier et s’élança sur la bête.
« Mais elle est vraiment énorme et elle sent la mort… sérieusement, en plus tu crois que tu peux me tenir tête ». La bataille était plus dure que prévu, Glaenix avait des difficultés à porter ses coups mais heureusement il maniait avec habileté son bouclier ce qui lui permit de parer plusieurs coups.
« Victoire !!! » Cria Glaenix essoufflé en appui sur sa masse. « Bon plus qu’à prendre tes poils ».
Glaenix commençait à avoir des maux de tête et ne se sentait pas très bien. Non loin de sa première victime, il aperçut un Ours. « Oh oh oh, avec cette fourrure je pourrai surement en tirer un bon prix ». Mais au même moment l’Ours couru en sa direction. Glaenix de sang froid ne bougea pas et heureusement. L’ours se jeta sur…une dinde cachée dans l’herbe à 20 mètres de Glaenix. Et Hop, la dinde disparue, avalée par l’ours.
« Bon finalement je vais aller voir ailleurs hein…plus tard l’ours, plus tard » se dit Glaenix en reculant tout en ne lâchant pas l’ours des yeux.
Après quelques récolte de plantes par ci par là, Glaenix vit quelque chose bouger rapidement dans sa direction sans la voir distinctement. Et soudain une vive douleur dans la jambe, comme si on oblitéra son mollet.
Il saisit sa masse et frappa dans la direction de la douleur. Sa masse fracassa quelque chose. Mais Glaenix ne le voyait pas. Un combat commença et Glaenix frappa l’air autour de lui et soudain, BAM… un cri de loup et puis plus rien…
« Mais sérieux c’est quoi ce truc…je crois que je viens de me battre contre un chien invisible…invisible sérieusement, depuis quand les chiens peuvent devenir invisible ?? Un Mage, un familier d’un puissant démoniste m’attaque ? » glaenix prit de panique, prit ses jambes à son cou et retourna fissa en ville.
« Et bah…c’est chaud dehors, regarde la gueule de ma botte en cuire… c’est vraiment un chien qui m’a mordu » se dit-il assis sous un arbre devant la porte de Valus.
En se relevant, il vit un homme observer les portes de la ville. Il alla à sa rencontre.
Après plusieurs minutes d’échanges Glaenix sympathisa avec un certain @ryn qui venait d’arriver tout juste en ville. Il cherchait à remplir sa bourse.
Glaenix traversa les portes de la ville et sur l’étal de l’herboriste il vit les même fleurs que c’elle qu’il avait collecté en forêt.
« Excusez-moi ? J’ai récupérer ces fleurs en forêt, ça vous intéresse ? » Demanda t’il en se frottant les yeux qui le brûlait.
« Oulah mon amis, vous vous avez touché des plantes urticantes et au vue de la couleur de vos mains je pense même que vous avez du toucher à la plante infernale.. » se mit ’il à dire en rigolant.
« La plante infernale c’est quoi ça ? » demanda Glaenix.
« Non, rien, je rigole, c’est moi qui l’appel comme ça, mais il semblerait que cette plante, c’elle qui rend vos mains jaunes, fait disparaître des objets ou des animaux de votre vision. Ok c’est temporaire mais imaginez, vous ne voyez pas une Wyverne qui arrive face à vous… surprise ba vous ne savez pas ce qui vous a tué… Triste non ? »
« Attendez mais je me suis fait attaqué par un truc que je ne voyais pas y’à 1h de ça à peine, regardez ma botte j’ai encore les marques de crocs dessus. Vous pensez que c’est ça ? »
L’herboriste s’approcha, observa attentivement la marque et dit en se relevant : « ça c’est un coyote mon ami, 4 canines rapprochées, des déviations de 6 par 4 en rangés biloaire, oui c’est bien un coyote de chez nous, vous avez donc expérimentez la plante infernal. C’est ça quand on ne connaît pas bien les plantes. On fait des erreurs et des fois ça peut vous coûter la vie ».
« Apprenez moi s’il vous plait, j’adore la nature et c’est vrai que pour le moment je ne suis pas très doué ».
L’herboriste réfléchit « OK mais il me faut 30 échantillons de sangs d’animaux pour cela. Et après je vous enseigne les base de l’alchimie. On a un deal ? »
« Deal conclu » affirma Glaenix.
« Et pour vos yeux et vos mains, aller vous rincer tout ça avec de l’eau claire et ça ira déjà beaucoup mieux »
« Merci » dit Glaenix en s’éloignant de l’étale.
En se retournant, il vit Ryn en train de couper les arbres dans la cours du marché
« Mais Ryn, ils étaient bien ces arbres là, ça arborait la cours et ça faisait surement de l’ombre la journée… »
« Mais le charpentier m’en donne pour beaucoup alors on plantera autre chose ici.. » rétorqua-t-il en continuant de couper son arbre…
Glaenix, l’air stupéfait, se dit « ces personnes qui recherche le profit avant tout, c’est triste, il ne respecte plus rien… des arbres y’en a pleins dehors, à 100m qui n’attendent que ça…alors que ces 3 arbres là avait une vraie raison d’être ici et tout ça pour quelques pièces d’or.. Si j’en avais eu je lui aurais donné pour qu’il laisse tranquille ces pauvres arbres centenaires. Bref c’est comme ça la vie aujourd’hui, argent, argent, argent.»…
Glaenix se dirigea vers l’auberge où il se lava les mains et s’assit à une table pour se reposer et préparer son plan pour la journée de demain.
(< Les aventures de Glaenix se poursuivront de façon hebdomadaire >)
Jeremiah (09/08/2019)
Jeremiah a vécu son enfance simplement. Sa mère morte a un très jeune âge, il accompagnait son père, marchand, un peu partout à travers le monde. Le monde, c'était vite dit! Quand on est enfant quelques kilomètres peuvent nous paraître un distance immense.
Au cours de ces nombreux voyages, son père, afin de remplir ses étalages faisait affaire avec beaucoup d'artisanats. Quelque âmes gentil on pris soin de montrer a ce petit Jeremiah l'art de créer de ses mains. Quelque base, quelque matière première et "hop va pratiquer/jouer pendant que je discute avec ton père." Il va s'en dire que le résultat était plus souvent qu'autrement désastreux, mais le petit Jeremiah, lui, découvris une passion. Alors que de nombreux enfant parlais de partir à l'aventure, trouver des trésors, combattre le mal. Jeremiah lui, rêvais simplement de manipuler le bois, la pierre, les métaux, les tissus, le cuire. Créer était son rêve et si son rêve pouvait aider ses compatriotes et bien tant mieux.
C'est donc avec cette idée que Jeremiah décida de s'installer a Valus.
Winston (10/08/2019)
Jour 1:
J'ai conclu un marché avec le tenancier du Lion d'Or. Un certain "hefner", ancien vétérinaire devenu aubergiste lorsque l'adoption générale de la magie a rendu ses techniques médicales obsolètes.
C'est un bonhomme assez sympathique, il m'a offert le logis et le couvert en échange de mes services de barde. Il semble que cette auberge soit le principal abreuvoir des habitants de Valus.
Jour 4:
J'ai rencontré pas mal de gens depuis que je travaille au Lion d'Or: le charpentier, sire "Ryn" qui semblait apprécier ma musique et qui s'est montré très généreux. J'ai aussi croisé Jeremiah le forgeron, un chasseur du nom de Melchior qui semble être bon ami avec Sieur Ryn, et un autre aventurier du coin appelé Carlin qui visiblement aime bien faire entrer ses chevaux dans l'auberge pour les laisser dans le couloir. Bon le Hefner ne moufte pas un mot donc je suppose qu'il a ses habitudes dans le coin, moi ça m'est égal.
Il y a aussi un autre musicien qui travaille avec moi à la Taverne. Très bon joueur de Luth. A nous deux je pense qu'on pourrait commencer à former un groupe de troubadours. Je suis sur que c'était la bonne décision de venir m'installer ici.
Quand la taverne est calme, je passe par les égouts de la ville pour faire le dératiseur. Les immondices des habitants de Valus attirent toutes sortes de nuisibles dans les sous-sols: Araignées, rats, chauves souris. La ville paye quelques pièces d'or pour chaque créature abattue. C'est du sale boulot mais c'est un bon revenu complémentaire avec les pourboires de l'auberge.
J'aimerais me lancer dans l'alchimie aussi, jouer toute la journée est fatigant pour l'esprit et j'aimerais pouvoir concocter mes propres potions de mana. Et le maître Alchimiste m'a promis qu'il m'apprendrait à brasser de la bière, je suis sur que je peux améliorer la recette du vieux Hefner avec suffisamment de travail. Le soucis c'est qu'il me demande des fioles de sang pour mon premier exercice... Quand j'ai cherché à en obtenir auprès des locaux ça m'a vite valu la réputation d'être un espèce d'hérétique adepte de rituels étranges. En même temps un étranger qui commence à réclamer du sang pour on ne sait quelle raison, je n'ai pas été très fin sur ce coup la. J'espère que tout ira bien.
Jour 5:
Mon aventure dans la grande cité de Valus vient de prendre une tournure que je n'avais pas du tout prévu. Moi qui venait pour profiter d'une vie de biture et de la protection des remparts, je me suis retrouvé dans une situation digne des contes et légendes des temps anciens. Vous qui lisez ces lignes vous ne croirez probablement jamais à la véracité de mon récit, mais je me dois de poser ceci sur papier pour ne pas perdre la raison.
Tout a commencé alors que je venais d'achever un rat gros comme un chien dans les égouts, lors de ma routine quotidienne d'élimination de la vermine. Soudain j'entendit un cor et des cris depuis la surface. La garde de Valus sonnait l'alerte, un danger imminent menaçait la ville. Les citadins se regardaient les uns les autres, confus. La nature de la menace n'était pas claire mais une effervescence gagnait peu à peu les rues de la ville.
Un petit groupe s'est formé autour de la taverne, il y avait sieur Ryn le charpentier, Jeremiah le forgeron, et une femme, éleveuse de chevaux, dont je n'ai pas eu le temps de connaître le nom car de terribles événements se sont rapidement enchaînés.
Quelque chose avait changé aux abords du Lion d'Or, un tas d'ossements avait fait son apparition, personne n'avait vraiment compris comment il s'était retrouvé la; nous étions devant le fait accompli. Mais cette vision morbide était le cadet de nos soucis car le démon lui même nous a visité ce jour.
Alors que j'écrit ces lignes j'ai toujours du mal à croire à ce que j'ai vu. Toutes les régions de Celador ont bien sur des problèmes avec la réanimation des morts, mais ce dont nous avons été témoins aujourd'hui était tout autre. Au dessus du tas d'ossements, apparu une créature squelettique de près de trois mètres de haut, recouvert d'un habit noir, aux yeux rouges flamboyants. Une vision de l'enfer.
Son rire rauque perça nos oreilles alors qu'elle invoquait des soldats squelettes qui commencèrent à attaquer hommes et bêtes. Notre petit groupe arriva à se barricader à l'intérieur de la taverne, repoussant les quelques morts vivants qui tentèrent d'entrer.
La créature, lasse de nous tourmenter, poursuivit son chemin vers le centre de la ville. C'était notre occasion de fuir, mais plus loin sur le pont qui menait à la sortie nous nous sommes à nouveau retrouvé face à l'apparition démoniaque.
Cette chose était insensible au fer, nos flèches et nos lames passèrent au travers de son corps comme si elle n'était qu'illusion. Ses invocations, elles, étaient des morts vivants ordinaires qui pouvaient être défaits par la pure force physique.
Alors que ce combat se poursuivit vainement jusqu'à la banque, le démon lança un sortilège qui frappa de paralysie tous les hommes aux alentours. Le temps était comme figé. C'est alors qu'il s'adressa à nous, annonçant un cataclysme à venir et mentionnant des dieux sensé nous protéger et un peuple, les Xor, qui devaient venir mettre fin à notre monde. Enfin, il réclama un sacrifice.
Totalement figé, à peine à un mètre de la créature, je regardais à ma droite pour voir Sieur Ryn, lui aussi frappé par le sortilège. Soudain le sort de paralysie fût levé, mais une torpeur frappait toujours tous ceux qui étaient dans sa zone d'effet, ralentissant considérablement nos mouvements. La créature porta son regard sur Sieur Ryn, et matérialisa un portail sous ses pieds.
Nous avons tout tenté pour l'extirper de ce piège, mais ça n'a pas suffit à sauver le bon sieur Ryn. Cette infâme bête des enfers jouait avec nous comme un enfant avec des fourmis. Après lui avoir fait subir milles souffrances, la créature frappa le charpentier par trois fois avec un sort de foudre, calcinant son corps.
Peu après, pour des raisons qui échappent au commun des mortels, elle fût aspirée par un portail magique, visiblement contre sa volonté.
Je comprends peu de choses à ce que j'ai vu, mais je sens un grave danger. Je me suis porté volontaire pour me rendre à Helm, vers le nord, afin d'avertir les habitants et de chercher de l'aide. Nous avons besoin de sages: des prêtres, des mages; qui sauraient comment réagir et se préparer au retour annoncé de cette abomination.
Entre vous et moi, je cherche surtout à m'éloigner le plus possible de cette ville de malheur. J'ai frôlé la mort à de nombreuses reprises aujourd'hui, et je n'ai aucune intention d'être dans les environs lorsque cette calamité reviendra.
Angélique (11/08/2019)
Aux funérailles de Foulques Ryn alors que la petite jeune femme Angélique prenez parole à son tour à l'hommage de son Amie
bon jour heuu ....bon soire je voulais dire ... je voulais parlé de mon amie Foulques Ryn comme j aime dire affectueusement fou lulu .. La mort est venue te prend.. Toi .. contre ton gré a la mort lui sans pité a retiré de ce monde mon amie.. avec qui on parlai de construire une maison ensemble laissent un vide dans notre groupe.. ta gentillesse vas me manquer et je ne pourrai jamais t’oublier
ne semble pas très doué pour les discours visiblement
Zimzum (16/08/2019)
Voilà plusieurs heures qu'Horacio s'était effondré. De faim ? d'épuisement ? je ne saurais même pas dire de quoi il est mort exactement. Je n'y connais rien aux bestioles de toutes manières, si ça se trouve il était déjà malade ou j'sais pas quoi. Je ne connaissais son nom que par pur hasard, attrapant au vol une conversation entre deux jeunes garçons d'écuries.
Nous venions juste de sortir du chemin de la forêt quand il s'est mis à tanguer, comme si un fer s'était mal mis. Je suis descendue mais il ne s'est pas arrêté. Il a alors continué à avancer tout seul en titubant, et il est tombé, presque sans bruit malgré sa taille. Quelques spasmes. Fini.
Je ne l'aimais pas vraiment ce cheval, toujours à vouloir me happer les doigts mais sur ce coup, ma vie reposait en grande partie sur sa capacité à voyager rapidement.
Il m'a fallu quelques secondes pour réaliser dans quel pétrin j'étais, et j'allais devoir activer sans quoi les coyotes allaient pour sûr faire bombance. Comme disait le paternel, "faut toujours avoir sur soi de quoi manger et pas se faire manger". Le temps de récupérer une demi miche de pain et deux larges bandes de viande séchée, de passer un ceinturon et d'y glisser mon épée courte, et je repartis, laissant derrière moi le cadavre encore chaud de ma monture.
C'était la fin d'après midi, et je n'avais que quelques heures avant d'atteindre la ville suivante. Valus, d'après la caravane de marchands croisée en fin de matinée.
La soirée était bien avancée quand j'aperçus enfin les prémices du village fortifié.
Je soupesai ma bourse et fis la grimace.
Ce coup-ci je n'ai plus le choix, je vais devoir m'installer. Après tout, cela devrait aller, personne ne me connait ici. Cela devrait suffire, je suis assez loin.